Les TPE disposent de diverses options pour renforcer leur trésorerie à court terme. Ces outils se divisent principalement en deux catégories : les crédits de trésorerie, incluant la facilité de caisse, le découvert autorisé, et les crédits à court terme, ainsi que la mobilisation de créances comprenant l’escompte, la cession de créances professionnelles, et l’affacturage. Sélectionner la solution la plus adaptée nécessite une évaluation précise du montant et de la cause du besoin de trésorerie.
Pour les besoins liés, par exemple, au règlement d’un chantier, les options de financement telles que l’escompte bancaire peuvent être privilégiées. Cela implique que la banque avance le règlement de la facture avant que le client ne le fasse, moyennant des frais. Il est important de noter que pour l’escompte ou la cession de créances professionnelles, les risques de non-paiement incombent à l’entreprise, à moins d’avoir souscrit une assurance-crédit. Contrairement à ces options, l’affacturage inclut une assurance pour couvrir le risque d’impayés.
Financement à court terme en cas de crise
En situation de crise ou lorsque l’ensemble de l’activité est impactée, les crédits de trésorerie sont souvent la meilleure option. Ces solutions incluent les prêts à court terme, le découvert autorisé et la facilité de caisse. Le découvert autorisé offre l’avantage de ne pas générer d’intérêts tant que l’entreprise n’utilise pas les fonds, contrairement à un emprunt bancaire qui implique des coûts fixes.
Les TPE sollicitent généralement leur banque pour obtenir des financements à court terme, mais peuvent également se tourner vers Bpifrance ou le réseau Initiative France. L’accompagnement par des experts-comptables est crucial, car ces professionnels peuvent conseiller les entreprises sur les solutions les plus appropriées et les aider à préparer les documents nécessaires pour répondre aux exigences des organismes financeurs.
Veiller aux garanties et cautions
Choisir un financement inadapté peut entraîner des coûts supplémentaires significatifs. Les entrepreneurs doivent être vigilants concernant les garanties et les cautions personnelles demandées par les banques. En cas de refus de financement, il est possible de contester la décision, de faire appel à Bpifrance, à la Banque de France, ou au médiateur du crédit aux entreprises pour rechercher une solution.
15/05/2024 -