Cumul emploi-retraite : les nouveautés
Auparavant, les chefs d’entreprise qui souhaitaient cumuler une activité avec leur retraite cotisaient sans réel bénéfice. Désormais, grâce au cumul emploi-retraite libéralisé, ils peuvent se constituer de nouveaux droits pour leur pension de retraite. Cette avancée s’applique à tous les dirigeants, qu’ils relèvent du statut de travailleur non (TNS) ou d’assimilé salarié.
Pour accéder au cumul emploi-retraite « libéralisé », les dirigeants doivent remplir plusieurs conditions :
- Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite (64 ans pour la génération née en 1968),
- Justifier d’une carrière complète,
- Avoir liquidé l’ensemble de leurs régimes de retraite, de base et complémentaires.
Pour les TNS, les revenus non-salariés sont plafonnés à la moitié du plafond annuel de la sécurité sociale en 2023 (21 996€). Les assimilés salariés doivent respecter un plafond basé sur le total de la pension de retraite et des revenus mensuels d’activité.
Réforme des retraites : de nouveaux droits
La réforme des retraites apporte également des changements en matière de retraite progressive, désormais accessible aux fonctionnaires, professionnels libéraux et exploitants agricoles. Les dirigeants doivent remplir trois conditions :
- Avoir atteint l’âge légal réduit de 2 ans,
- Avoir une durée d’assurance de 150 trimestres tous régimes confondus,
- Réduire leur revenu d’activité de 20 % à 60 %.
Il est important de noter qu’il existe une particularité pour les dirigeants en matière de retraite progressive. Contrairement aux salariés, l’entrée en retraite progressive pour les TNS et les assimilés salariés se fait au 1er janvier de l’année suivant la demande, ce qui diffère des salariés pour qui cela peut être effectif en cours d’année.
La réforme des retraites offre de nouvelles opportunités pour les chefs d’entreprise en matière de retraite, et il est essentiel de comprendre ces changements pour optimiser sa situation financière à la retraite.
13/11/2023 -